Vendée Globe 2016

sylv1 a écrit:Incroyable, le nombre d'ofni!

GG a écrit:les courses au large me font penser à ce que je faisait étant jeune adulte, monter des moteurs de R16TX poussés à environ 150cv en position centrale arrière dans des caisses de Dauphine !
Avec ça on faisait les courses de côte locales, de la puissance, mais pas de freins et un châssis qui se tordait au moindre nid de poule.

Le groupe Banque Populaire est celui qui a le plus augmenté ses tarifs (de 17.88 euros à 25.16 euros). En moyenne, les frais de tenue de compte sont en augmentation de 13%.

Aujourd’hui, et à vrai dire depuis des années, la course au large est aussi un exercice de communication. Une communication calibrée pour le public et maîtrisée aussi pour les concurrents, comme l’explique très bien François Gabard dans son livre Rêver large récemment publié chez Stock. Les concurrents n’ont pas à connaître la réalité de vos difficultés, de vos avaries et de vos éventuels coups de blues. Et l’avarie, si on ne peut plus la cacher, on la met généralement sur le dos d’un impondérable extérieur, Ofni ou autre… Seulement voilà, quand la course se fait dure, assez dure pour faire douter les plus costauds, quand les bateaux deviennent des machines quasi-invivables, le vernis craque. Et les codes de la communication aussi.
C’est d’abord Morgan Lagravière qui a livré à nos confrères de l’Equipe le contexte réel de son abandon et surtout son “soulagement” de voir se terminer ce Vendée Globe vécu non comme une épreuve sportive, mais comme une épreuve tout court, qu’il qualifie même d’atroce. Aussitôt convoqué par Philippe Peticolin, DG du groupe Safran. Aujourd’hui, c’est Jérémie Beyou qui y va de sa vacation-vérité. Rien à voir sur le fond, Jérémie reste en course après une série de réparations épiques et il tient bon, on sait que c’est un dur à cuire. Mais justement parce qu’on connaît sa résistance et son mental de guerrier, certains des termes qu’il emploie dans cette interview font un peu froid dans le dos. “Tu es à quatre pattes dans le bateau, comme un chien”… “le bruit du foil est assourdissant, c’est comme dans une scierie, c’est strident…” Sur la forme, on note que les relations de presse de Jérémie Beyou n’ont pas filtré le message : l’heure est au parler vrai. Sur le fond, on se demande tout simplement comment tiennent les marins encore en course, en particulier ceux qui ont des foilers. Les deux leaders, Alex Thomson et Armel Le Cléac’h continuent leur course folle en serrant les dents, mais un jour ou l’autre ils parleront à leur tour… Après The Transat Bakerly, sur un parcours Plymouth-New-York, on a bien compris que ces bateaux seraient très durs à mener autour du monde, même si les marins se gardaient bien à l’époque de diffuser des messages négatifs. Aujourd’hui, on peut tout simplement se demander si on n’est pas allé trop loin.

«Avant de fermer la porte du bateau,j’ai mis le cap vers le nord est, comme ça, on pourra peut-être le retrouver au large de l’Australie, je ne sais pas trop quand…»

«Quitter le bateau a été un ouf de soulagement car je suis sain et sauf,mais je pense beaucoup à lui, parti à la dérive. Avec ses balises, tous les concurrents du Vendée Globe pourront savoir où il est pour qu’il ne devienne pas un obstacle. Mais c’est compliqué de quitter son bateau.J’en ai chialé hier(mardi), j’en chiale encore aujourd’hui(hier) dans ma cabine.»

L’affaire est davantage sentimentale car son monocoque est assuré en cas de perte totale. «On sera remboursés,ça épongera quelques dettes.Mon bateau est assuré mais pas ma vie professionnelle…» S’il semble décidé à ne plus s’acharner sur le Vendée Globe –«stop,ça suffit!» disait-il mardi soir–,Kito De Pavant assure:«Vous n’en avez pas terminé avec moi!» Et d’évoquer la Transat Jacques-Vabre 2017, la Route du Rhum 2018,courses au programme avec ses partenaires qui l’ont assuré de leur soutien.«On n’a plus de bateau mais on va trouver une solution.Comme à chaque fois…»

Vito _/) a écrit:
A lire aussi dans l'Equipe du jour, deux papiers sur Kito de Pavant (ITV à bord du Marion Dufresne) et Seb Josse qui remonte cool vers Perth.

arthur gordon a écrit:Tu es où dans le VG virtuel Vito ? C'est quoi ton nom de boat ?

Flora a écrit:Je croyais que c'était réservé aux journalistes du Midi Olympique (l'hebdo du rugby) ces emportements lyriques truffés de références latino-grecques

arthur gordon a écrit:Ah ok ! Il n'y a que Kobaya et moi alors ?!

heros de l'amer a écrit:
y avait moi aussi (sur vlm) mais j'ai abandonné il y a 2 semaines, mon bateau s'est tapé le mur des glaces un samedi soir ou j'étais en soirée beuverie avec des potes, et je me suis fait lâcher par le groupe de tête.

arthur gordon a écrit:Gross baston là bas en bas Ils sont fous !
Vous feriez ce qu'ils font, vous ?

arthur gordon a écrit:Gross baston là bas en bas Ils sont fous !
Vous feriez ce qu'ils font, vous ?