Lagoon 450 : Fly Bridge ou Sport Top ?

Une semaine ?
ça te laissera le temps de faire la vaisselle, passer l' aspi et faire les vitres 

Je trouve qu'il y a beaucoup de baleines cette année.

Et oui, à une baleine bien née, la valeur n'attend pas le nombre des années 

J'espère que JPLA ne va pas tomber dans le Miami Vice 

Il va peut-être nous revenir avec une cubaine, y en a plein à Miami...

Visa US


Je ne suis pas certain de réussir à vous expliquer ce que je veux vous dire.
Ce n'est pas très compliqué.
Mais c'est peu compréhensible.
Ce n'est pas kafkaien parce que il y a une solution.
Mais préparez-vous à quelque chose de laborieux.


ENTRER SUR LE TERRITOIRE US

Si vous souhaitez vous rendre sur le territoire des Etas-Unis d'Amérique, par des moyens CLASSIQUES ou NORMAUX comme un avion de ligne par exemple, le plus simple est de vous connecter sur le site officiel du gouvernement des Etats-Unis dédié à cet usage.
C'est l'ESTA - Electronic System fot Travel Authorization.
Le lien : https://esta.cbp.dhs.gov/esta/
Il faut répondre à des questions.
Payer 14 dollars.
Si vous répondez bien, vous serez "approuvé-e" dans l'heure.
Vous imprimez, ou vous faite juste une capture d'écran avec votre smart ; vous présenterez cette pièce conjointement avec votre passeport biométrique à l'US Custum Officer.
Empreintes digitales 10 doigts.
Photo, bien regarder l'objectif.
Tampon touriste 90 jours.

Si vous souhaitez vous rendre sur le territoire des Etas-Unis d'Amérique, par des moyens NON CLASSIQUES ou NON NORMAUX, comme un bateau de croisière privé, vous devez optenir un visa B1B2, visa pro-santé-études et tourisme bien sûr.
Encore en ligne ; je vous laisse trouver sur le net .
Plus long.
Plus cher, 140 unités.
Et convocation à l'Ambassade US, à Paris, ou vous devrez vous présenter physiquement.
Une journée, le déplacement, une chambre d'hôtel peut-être.
Encore des questions.
Empreintes, photos.
Retour passeport B1B2 validé à votre domicile via Chronopost sous 3 à 5 jours.
Valable 10 ans.
Chaque entrée permet de résider 6 mois, reconductible sur place.


ALTERNATIVE

1 - Se procurer seulement l'ESTA (voir plus haut).

2 - Entrer aux Îles Vierges Britaniques.
A Virgin Gorda, c'est mieux.
Au mouillage ou à quai à la marina.
La douane est en face.
Il faut payer, mais je ne sais plus quoi.

3 - Mettre le bateau à quai à Tortola.
C'est une heure de mer dans le lagon.
Maya Cove, base Dream Yacht puisque nous en sommes.
Note :
Vous pourriez faire votre entrée à Tortola, à Road Town, c'est possible.

4 - Prendre un tacos tôt le matin pour West End - Supper Hole (deux désignations pour un même lieu).
Fare 45 dollars pour deux personnes.

5 - Prendre le ferry pour St John USA, c'est l'île d'en face.
Billet aller retour journée 110 pour deux personnes.
Et un truc spécial de 40 pour deux, pour sortir, dont nous n'avons absolument aucune idée de ce à quoi cela pouvait bien correspondre.

6 - Le ferry pour St John est un moyen CLASSIQUE et NORMAL pour se présenter près un Custum Officer des Etats-Unis d'Amérique.
Donc passeport et ESTA approuvé suffisent.
Quelques questions.
Empreintes et photo.
Rien payé de plus.
Tampon visa tourisme 90 jours.

Dès lors que, seulement muni de votre ESTA approuvé, vous êtes entré sur le territoire des Etats-Unis de manière CLASSIQUE et NORMALE, le visa tourisme qui vient de vous etre délivré pour 90 jours vous permet d'entrer à nouveau par n'importe quel moyen, y compris un navire privé.
Ben oui.
Vous vous êtes présenté à un officier.
Questions, empreintes, photo, c'est ce qui leur est nécessaire AVANT que vous ne mettiez pied à terre.

7 - Émotion.
Nous finissons par expliquer à l'officière la raison de notre court séjour à St John, US Virgin Islands.
Elle nous dit que non !
Ca ne le fera pas !!!
"You may have somme problems in Fort Lauderdale".

8 - Soulagement.
Elle s'adresse à sa senior collègue.
Mais si, mais si, ça va le faire.
"They may enter à nouveau with any boat".

9 - Oui, oui.
J'ai obtenu des excuses de la gentille US Custum Officière.
"I apologise."
Bon.
J'aurais bien aimé: "I DO apologise."
Ou : "I do apologise INDEED".
Ou : "I do apologise indeed SIR".
Ou : "I do apologise indeed DEAR Sir."

10 - Journée à St John.
Ben.
C'est plutôt agréable.
Ce n'est presque qu'un vaste Parc National.
Tout est bien construit, rangé, propre.
Pas vraiment cher.
Les articles proposés dans les magasins sont plutôt de bonne qualité.
Pas une seule marina vue, que des mouillages. Au village plein de dinghis sur la plage ou au ponton.
Belle journée.

11 - A 16h00, il faut checker.
Échange de nos billets retour contre des boarding pass ferry.
Et 16 dollars pour deux !?

12 - Nouveau passage en douane à Tortola, nouvelle entrée, nouveau tampon.
Mais nous ne payons pas.

13 - Tacos retour base, bateau.
A 40 c'est moins cher que l'aller.

14 - Le lendemain, tacos pour BVI Custums, à Road Town.
A 32 dollars pour 4 personnes.

15 - Clearance BVI.
Une heure et plus.
Ben oui.
On commence, on paye, 5,21 dollars pour 4 personnes.
Mais, là, un bateau liaison régulière arrive.
Il nous faudra attendre le débarquement de tous les passagers et leurs bagages en douane.
Enfin deux signatures, trente secondes.
Nous avons 24 heures pour quitter la place.

16 - Tacos retour bateau à 32 encore.
Mais bon, nous avons aussi fait les courses au super-marché.

17 - Fort Lauderdale.
US Custums au 1800 Eller drive.
Ben.
Ça marche !

C'est un peu plus compliqué que de venir en Bretagne !

Eh beh ! Bel effort en plus de nous détailler tout le parcours... 

J'ai jamais eu envie d'entrer sur le territoire US, mais aujourd'hui encore moins ! Surtout que je les attire : à l'aller pour quitter Barcelone, j'ai eu droit à une fouille totale avec palpations devant, derrière, entre les jambes (si, si !) j'ai vu le moment qu'elle me foutait à poil devant tout le monde. Pourquoi moi, j'ai été la seule personne à avoir droit à ce traitement sur des centaines autour ?
Et hier au retour, rebelote : mais là c'était un peu de ma faute, j'avais laissé un joli petit couteau pliable, dans mon bagage à main au lieu de le remettre dans mon sac en soute. Du coup ça l'a énervée la madame et j'ai dû subir la fouille au corps à nouveau ! Et bien sûr elle m'a confisqué le couteau, bouh c'était un cadeau auquel je tenais...

Flora, je ne t'ai jamais vue "en vrai" mais tu dois avoir une tête de rebelle ou de bourlingueuse des mers du Sud !
Mais réjouis toi, tu a échappé à la visite genre "proctologue"  
Et si en plus tu gardes un canif avec toi 

GG a écrit:Flora, je ne t'ai jamais vue "en vrai" mais tu dois avoir une tête de rebelle ou de bourlingueuse des mers du Sud !
Mais réjouis toi, tu a échappé à la visite genre "proctologue"  
Et si en plus tu gardes un canif avec toi 

Meuh non, avant peut-être, quand j'avais les cheveux châtain foncé et l'air d'une guajira, on me l'a souvent demandé... mais aujourd'hui ils sont plus sel que poivre alors la rebelle, il faut la chercher quand même...
Tèh, je te mets une tof d'il y a quelques jours, faite par Izabel : on voit bien que je dois l'engueuler... elle arrêtait pas de mitrailler, j'aime pas trop être le sujet ! (on s'adore).

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La hauteur est limitée à 2 étages ou c'est ton choix perso ?
Beaux bâtiments en tout cas.

Vous avez aimé, hein.

C'est Miami Beach, oui.
Mais pas la plage.
Les rues.
Washington av, Collins av, et Ocean drive, c'est de la mega-mega balle.
Ya 1000 immeubles style art-deco inventoriés. Construits à l'époque, constructions neuves non autorisées. On sauve donc les façades et on reconstruit le inside.
C'est splendide.






La plage Miami Beach ?
Bon.
Bof, bof.
Mais ce peut être un simple fait de personnalité.

Si vous allez faire des photos sur Ocean Drive, c'est le matin.
Cause éclairage, le soleil se lève à l'Est en Amérique. J'y étais un peu trop tard, mes façades sont un peu à l'ombre.

Encore une, avec une meilleure lumière... 

C'est bien, Key West.
Vous savez, la route sur la mer.
Dont le pont le plus long fait 11 kilomètres, à presque ras de l'eau.

J'ai à peine aimé les premières keys, Key Largo, ou Matecumbe Key.
Ce sont des îles longues, la route est soit bordée de longs murs végétaux opaques, soit d'agglomérations organisées en rues… longues.
Et le seul endroit où nous nous sommes arrêtés pour tenter d’apercevoir la mer (ça nous manquait), une end lane en zone résidentielle, où le bitume finissait à 2 mètres de l’estran, ben, le propriétaire du lieu a légitimement bondi hors de chez lui pour faire valoir son droit de propriété et défendre l’exclusivité de piétinement qui lui revient.
Avec un sourire et des mots apaisants, ça s’est très bien arrangé.
Pour autant, il ne nous a pas permis de piétiner plus et nous a indiqué la route pour le plus proche parc public.
C’est l’Amérique.

Après, c’est formidable.
On saute d’une île à l’autre tous les kilomètres.
Il y a de la couleur, du blanc et du jaune pour le sable corallien, des verts pour la végétation, la mangrove, et de multiples bleus pour l’eau.
Key West est un village.
De petites maisons de bois colorées, serrées les unes aux autres et serrées dans la végétation. C’est calme. Il est très plaisant de s’y promener une heure ou deux.
Quelques établissements à vocation touristique, des boutiques, des bars, mais finalement bien peu, très dispersés, rien d’écrasant.

La maison d’Hemingway mérite que l’on s’y attarde.
Des documents intéressants sont accrochés au murs, de nombreuses anecdotes sont rapportées par les guides qui conduisent la visite, et 50 chats sont à fréquenter les pièces de la maison et le jardin.
Normal, Hemingway avait 50 chats !

Bon.
C'est un peu loin à la journée au départ de Fort Lauderdale. 
Il nous a fallu 4 heures et 30 minutes pour rentrer au bateau, le soir, avec à peu près aucun ralentissement.
Mais c’est bien, Key West...

Les 50 pas du roi, ça existe pas aux US...
Ta batterie était vide ?

Non.
Ça n'existe pas.
Une plage peut être entierement privée. 
Elle peut même appartenir à Donald Trump.

Par contre.
En Floride tout au moins, et dans les villes en particulier, sont aménagés de nombreux parcs publics jouxtant la mer permettant l'accès. 
Il faut bien en donner un peu au bon peuple.

Bah, on n'en est pas loin dans certains coins de la Côte d' Azur, il me semble.
En Corse aussi d'après ce que j'ai pu lire ou voir.
A la différence que là bas ce sont des plages privées " auto-proclamées " et défendues à coup de 12 

Flora, j'aime bien l'expression " les 50 pas du Roi " je ne connaissais pas.
Ça vient d'où ?
C'est l' équivalent de notre chemin de Douanier ?

Les 50 pas du roi, c'est une très vieille loi toujours en vigueur, qui date de Colbert, mon brave !

Les chemins des douaniers y passent, forcément !

Tèh, c'est peut-être bien l'occasion d'en parler...

https://www.change.org/p/ne-touchez-pas-a-la-loi-littoral?utm_source=action_alert_sign&utm_medium=email&utm_campaign=703583&alert_id=MqKkwfENLL_HLV21byjvO2Xk3lxpYf%2FJCvhwqRrDAbcbvq9uEc3vOY%3D

Moi je l'ai signée !

Art populaire modeste à Key West...

Art plus officiel au Norton Museum of Modern Art à Palm Beach...

C'est Mickalene Thomas, José Bedia, Ernest Lawson, George Wesley Bellows.
Yavait aussi du très connu en Europe, Braque, Miro, Picasso, Pissarro, Matisse, Monet, Martin.
Très bien.

La ville de Palm Beach n'a d'intérêt que si vous aimez les très grands hôtels, les très grosses baraques, les très gros yachts, et les fringues grand luxe.

jpla a écrit:Art plus officiel au Norton Museum of Modern Art à Palm Beach...

Photos perso ?

J'aime beaucoup la déco très POWER FLOWER des petites bicoques,un petit coin de paradis, simple mais attachant, c'est mon truc à moi 

Flora;) a écrit:
... Photos perso...

Celle au format 3:2 que j'ai pu cadrer avec mon APN 3:2 à ras de l'intérieur du cadre présenté en périphérie de l'œuvre.

Au Norton, à Palm Beach toujours.
Nous a avons eu la surprise d'y découvrir un Henri Martin, moins connu.
Le cadrage était plutôt 3:5.
Je viens de découper l'image...




C'est un extrême pointilliste.
Henri Martin a passé les 40 dernières années de sa vie à Labastide-du-Vert, dans la vallée du Lot.
À Cahors, il y a un musée Henri Martin avec de belles pièces. Là, il est fermé pour rénovation jusque 2018. Mais je vous le recommande.

jpla a écrit:

Celle au format 3:2 que j'ai pu cadrer avec mon APN 3:2 à ras de l'intérieur du cadre présenté en périphérie de l'œuvre.

Comprends pas : en périphérie de l'oeuvre ?

Quand je prends des oeuvres en photo dans un musée, je peux rarement le faire de face because l'éclairage, les reflets ou le manque de recul... d'où mon interrogation. Et puis j'aime bien avoir aussi le cadre et l'ambiance !

Exemple ce dessin de Picasso, propriété de Manrique
(c'est vrai qu'il est sous verre, mais je trouve le cadre superbe)

Je veux juste dire que, lorsque possible, j'ai cadré (presque) tout le tableau sans laisser apparaître le cadre en place autour de l'œuvre.
Mais j'ai aussi plein d'autres tofs avec cadre.

Pour les reflets, ça dépend surtout de l'éclairage en place. Au Norton, il ne faisait pas problème.
Les vitres ? Yen avait pas !
Pour les reflets encore, je conseille l'usage d'un filtre polarisant. Ça fait aussi protection pour la lentille frontale de l'appareil.

 ok

Pour en terminer ce petit tour d’horizon à caractère touristique consacré à la Floride, sa portion la plus Sud, il est utile de rappeler combien ce territoire est plat.
Plat de chez plat.
Et avec l’eau que l’on y trouve, rappeler que ce territoire n’est (presque) qu’un immense marécage.

Un marécage parfois fortement urbanisé.
L’empreinte urbaine du très grand Miami, c’est 150 par 20 kilomètres. C’est beaucoup, non ?
Mais au portes de Miami on butte sur les Everglades, le marécage promu au rang de parc national étendu sur 150 par 150 kilomètres.
Deux ou trois routes pour traverser, trois entrées principales, des circuits de rando, vélo, kayak.
Et les immanquables airboats où se concentre l’essentiel de la fréquentation touristique…



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Il y a le beau.
Et les trucs bobo.
À Miami Downtown, j’ai bien aimé l’ambiance bobobo en bas des tours financières.
Par exemple.
Une boutique de la taille d’un petit super-marché où l’on propose manucure, pédicure, conseils diététique, yoga, fitness/gym, coaching.
Ou ce petit bar-barbier où les serveuses sont corsetées façon french cancan...



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Dans le Nord de Miami, le quartier de Wynwood, investi par les magasins de déco, les galeries, quelques musées.
Et des fresques murales…



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Enfin, si il y a un indispensable à Miami, c’est le « métro aérien » desservant le centre ville.
On circule à 15 mètres de haut entre les tours de 200 mètres, et au dessus des rues, petits immeubles 2 ou 3 étages, espaces végétalisés.
Les stations ne sont pas à plus de 300 mètres l’une de l’autre et de la station la plus au Nord à la station la plus au Sud il n’y a pas plus de 3 kilomètres.
Alors on descend à l’une, on marche un peu, on remonte à la suivante ; une belle façon de se faire la journée à Miami.
Ce moyen de transport est entièrement supporté par la collectivité, il se trouve donc être en accès libre et gratuit…

Flora;) a écrit:Eh beh ! Bel effort en plus de nous détailler tout le parcours... 

J'ai jamais eu envie d'entrer sur le territoire US, mais aujourd'hui encore moins ! Surtout que je les attire : à l'aller pour quitter Barcelone, j'ai eu droit à une fouille totale avec palpations devant, derrière, entre les jambes (si, si !) j'ai vu le moment qu'elle me foutait à poil devant tout le monde. Pourquoi moi, j'ai été la seule personne à avoir droit à ce traitement sur des centaines autour ?
Et hier au retour, rebelote : mais là c'était un peu de ma faute, j'avais laissé un joli petit couteau pliable, dans mon bagage à main au lieu de le remettre dans mon sac en soute. Du coup ça l'a énervée la madame et j'ai dû subir la fouille au corps à nouveau ! Et bien sûr elle m'a confisqué le couteau, bouh c'était un cadeau auquel je tenais...

La prochaine fois tu arrives en maillot de bain minimini et tu mets ton petit couteau dans une grande valise pour les occuper!
elle arrêtait pas de mitrailler, j'aime pas trop être le sujet ! (on s'adore). C'est quoi la pub bodega....interdit sur sillage!!!!!!!!!! Musée du vin

Lepilori, t'es bien placé pour savoir qu'interdit ne figure pas dans le dico sillagiste...

en image alors

jpla : merci pour ce tour de Miami, bien différente de celle que j'imaginais.

Les seules personnes à m'en avoir parlé jusqu'à présent, avec des étoiles dans les yeux, c'étaient des sud-américaines nanties, pour lesquelles Miami est un vaste centre commercial de luxe. 
A l'époque où le Vénézuela était prospère, un Bolivar (leur monnaie) valait 2 $US... et ces gens-là étaient surnommés les "da me dos" (donne m'en deux), parce que chaque fois qu'ils achetaient quelque chose hors de leur pays, c'était tellement peu cher pour eux qu'ils en prenaient deux...

Vous vous souvenez qu'il y a 30 ou 40 ans, le tonton d'Amérique, c'était souvent un "riche" vénézuélien !

L'Amérique "classique", telle qu'on se la représente souvent, existe bel et bien.
Par exemple.
Palm Beach est bel et bien une ville de milliardaires.
Trois airports internationaux pour les 150 kilomètres de l'agglo Miami.
Entre Miami Beach et Fort Lauderdale, sur la route côtière, vu une demi-douzaine de "Trump Tower" (sans les chercher).
Dans les tours du quartier financier de Miami il est certain que l'Amérique y fait tout ce qu'elle peut faire pour tenir son rang.

Mais ce n'est qu'une partie.
Lorsque un territoire est déclaré protégé, il est super protégé et les transgressions se payent cher pour ceux qui se font gauler.
J'ai dit, Key West est un village alors que j'attendais une station balnéaire.
Et la vie artistique est débridée lorsqu'elle trouve un terrain pour s'exprimer.

Sous un angle plus sociologique.

Dans les rues de Miami l'Amérique blanche est presque invisible.
Aux heures où les gens travaillent, c'est black et surtout latino.
Nous avons assisté à la relève de mi-journée sur un énorme chantier de tour en construction. Nous descendions l'escalier du métro aérien, ils le montaient pour rentrer à la maison. Nous ne pouvions pas nous tromper, ils avaient tous une gamelle isotherme à la ceinture et un casque sur le crâne (ce sont des objets personnels). Pas une seule personne de type européen !
Il est des centres commerciaux où ça parle espagnol PARTOUT. Dans les rues, la signalétique est parfois dans les deux langues.

Pour le moins.
L'Amérique est plurielle.
Ce ne devrait pas être sans conséquence à terme.

Quelque chose va craquer, ça me rappelle un film?
Il faut vous entrainer pour l'année prochaine: GG Arthur Flora JPLA Vito ......

J'ai une cousine qui a mis le grappin sur son GI en 45 et ils sont partis vivre aux States.
Ils sont établis à Fort Lauderdale qui est surnommée la " Venise d' Amérique ", c'était proche de sa dernière affectation et ils ont fait souche là bas.
C'est vrai que lorsqu'ils viennent voir la famille en Bretagne, ils font très " Américains " 
Leurs enfants, à peu près de mon âge ne parlent pas un traître mot de Français qui est considéré là bas comme une langue mineure.
La légende comme quoi les Ricains croient que la France est une Province de l' Europe est presque fondée  . . .
Par contre, c'est vrai, tout le monde dans le Sud parle Espagnol couramment.

J'ai aussi une "cousine" qui a épousé la même cause et le mème grappin. Elle est de Saint Nicolas de Bourgueil premier cru. Elles doivent se connaître. 

On the road again vers l'ouest et le Mississippi