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- Flora;)
Tabarly
Dim 18 Mai 2014 - 8:17
On peut pas se prétendre "le forum de la mer" et ne pas évoquer le 50e anniversaire de sa victoire mythique dans la Transat de 1964...
Arrivée Newport
Arrivée Newport
- Flora;)
"Victoire en solitaire"
Dim 18 Mai 2014 - 8:47
Deux pages de son bouquin, que personnellement j'aime beaucoup !
On mesure les progrès, les changements, de la course au large en 50 ans !
On mesure les progrès, les changements, de la course au large en 50 ans !
- RomualdAdmin
Re: Tabarly
Dim 18 Mai 2014 - 14:41
Qu'est-ce qu'il leur a pris, aux journaleux, de mettre l'air de "Il était un petit navire", dans le reportage ?
Qu'est-ce qu'il est beau son Pen Duick II !
Qu'est-ce qu'il est beau son Pen Duick II !
- H2oh!
Re: Tabarly
Dim 18 Mai 2014 - 17:21
A ceux et celles qui avaient l'âge de raison ( ou de déraison ) en 64 , comment Tabarly était-il perçu à ce moment-là ?
@Flora: je n'arrive à voir tes photos (pages scannées) elles sont tronquées sur mon ordi et si je réduis la taille de l'écran , j'ai la totalité mais n'arrive plus à lire! misère misère!
@Flora: je n'arrive à voir tes photos (pages scannées) elles sont tronquées sur mon ordi et si je réduis la taille de l'écran , j'ai la totalité mais n'arrive plus à lire! misère misère!
- RomualdAdmin
Re: Tabarly
Dim 18 Mai 2014 - 17:52
Po po po po po ! Et voilà, c'est reparti sur Tabarly le bodybuildé !
Mesdames, afin de vous régaler voici une compil non exhaustive du torse parfois épilé, parfois non, du marin à voile le plus célèbre de France. C'est pour prouver à quel point il soignait son image,Narcisse Éric.
Après, tu m'étonnes que Flora déraisonnait totalement...
Mesdames, afin de vous régaler voici une compil non exhaustive du torse parfois épilé, parfois non, du marin à voile le plus célèbre de France. C'est pour prouver à quel point il soignait son image,
Après, tu m'étonnes que Flora déraisonnait totalement...
- RomualdAdmin
Re: Tabarly
Dim 18 Mai 2014 - 18:08
Rectificatif important (ou alors je ne comprends toujours rien aux humains) :
Eric Tabarly s'appelait Paul Ricard.
Eric Tabarly s'appelait Paul Ricard.
- Mâledemer
Re: Tabarly
Dim 18 Mai 2014 - 19:30
Un grand bonhomme ce Tabarly. Il m'a fait rêver et me fait toujours rêver. Pas comme Flora, je ne suis pas ébahi devant son poitrail poilu, quoique, j'aurais bien aimé avoir le même.
En 64, je ne savais pas encore que j'aimais la mer, mais sa victoire ne m'avait pas laissé ne m'avait pas laissé indifférent. Par contre en 76, j'ai fait un bond et poussé un cri de joie, ce qui est très rare chez moi.
En 64, je ne savais pas encore que j'aimais la mer, mais sa victoire ne m'avait pas laissé ne m'avait pas laissé indifférent. Par contre en 76, j'ai fait un bond et poussé un cri de joie, ce qui est très rare chez moi.
- Flora;)
Re: Tabarly
Dim 18 Mai 2014 - 19:59
@ Arthur
Je n'avais jamais vu la plupart de ces photos !
En 64 j'avais 15 ans et lui à peine 30... je me souviens pas s'il était poilu ou pas !
C'est à cette époque-là que j'ai mis sa photo sur le mur de ma chambre...
Body buildé et rasé... c'était pas trop son genre je crois !
Il s'est toujours maintenu en forme, c'est sûr.
Pour pouvoir continuer à naviguer et à courir.
Certainement pas pour l'image.
Pas suffisamment pour éviter de passer par dessus bord, prématurément, hélas !
Je n'adhère pas aveuglément à tout ce qu'il faisait ou disait, en particulier sur le plan des idées...
J'ai mis cette binette, mais en fait je ne sais pas exactement ce qu'elle veut dire...
@H2oh!
Je ne sais que répondre... il faut peut-être que tu agrandisses ton écran !
@Mâledemer
Oh ! Ho !
Du calme, je n'ai jamais été ébahie devant le torse poilu de qui que ce soit !
Tu me connais pas...
Bah-bah devant un bateau comme le Pen Duick II, OUI !
Et j'adorerais faire un petit tour avec.
Voir le dossier de "Bateaux" ce mois-ci .
Je n'avais jamais vu la plupart de ces photos !
En 64 j'avais 15 ans et lui à peine 30... je me souviens pas s'il était poilu ou pas !
C'est à cette époque-là que j'ai mis sa photo sur le mur de ma chambre...
Body buildé et rasé... c'était pas trop son genre je crois !
Il s'est toujours maintenu en forme, c'est sûr.
Pour pouvoir continuer à naviguer et à courir.
Certainement pas pour l'image.
Pas suffisamment pour éviter de passer par dessus bord, prématurément, hélas !
Je n'adhère pas aveuglément à tout ce qu'il faisait ou disait, en particulier sur le plan des idées...
J'ai mis cette binette, mais en fait je ne sais pas exactement ce qu'elle veut dire...
@H2oh!
Je ne sais que répondre... il faut peut-être que tu agrandisses ton écran !
@Mâledemer
Oh ! Ho !
Du calme, je n'ai jamais été ébahie devant le torse poilu de qui que ce soit !
Tu me connais pas...
Bah-bah devant un bateau comme le Pen Duick II, OUI !
Et j'adorerais faire un petit tour avec.
Voir le dossier de "Bateaux" ce mois-ci .
- sylv1
Re: Tabarly
Dim 18 Mai 2014 - 20:06
Je me souviens avoir lu (peut-être dans son livre sur la première transat) qu'il dormait la fenêtre ouverte même en hiver pendant ses études dans la marine, uniquement pour se préparer à avoir froid en mer!!! Ses copains de chambrée étaient ravis!
Tout çapour dire que son merveilleux torse, qui n'a soit dit en passant rien à envier au mien est ssûrement plus le fruit des efforts réguliers que d'une prépa esthétique !
Tout çapour dire que son merveilleux torse, qui n'a soit dit en passant rien à envier au mien est ssûrement plus le fruit des efforts réguliers que d'une prépa esthétique !
- Flora;)
Re: Tabarly
Dim 18 Mai 2014 - 20:11
sylv1 a écrit: Je me souviens avoir lu (peut-être dans son livre sur la première transat) qu'il dormait la fenêtre ouverte même en hiver pendant ses études dans la marine, uniquement pour se préparer à avoir froid en mer!!! Ses copains de chambrée étaient ravis!
Tout çapour dire que son merveilleux torse, qui n'a soit dit en passant rien à envier au mien est ssûrement plus le fruit des efforts réguliers que d'une prépa esthétique !
Ben oui, faut pas oublier qu'il était militaire malgré tout !
- Flora;)
Re: Tabarly
Dim 18 Mai 2014 - 21:06
H2oh! a écrit:A ceux et celles qui avaient l'âge de raison ( ou de déraison ) en 64 , comment Tabarly était-il perçu à ce moment-là ?
C'était un héros national, enfin c'est comme ça qu'on le présentait à la TV, faut pas oublier que c'était les tout débuts de la télé... il n'y avait qu'une seule chaîne ! Sa victoire et ensuite la remontée des Champs Elysées et la visite à l'Elysée avec la décoration ont fait la une du "Journal télévisé", qu'on appelait pas le JT et que toutes les familles regardaient à l'époque...
On insistait beaucoup sur le fait qu'il avait battu les Anglais (on était sous De Gaulle, qui ne les aimait pas, c'est un euphémisme..).
Dans les années 60, beaucoup de pères de famille de la classe moyenne, disons, ont commencé à faire du bateau. Mon père a acheté un Vaurien, leurs amis de vacances aussi : 420, Ponant etc...
Ceux qui avaient un peu plus de moyens ont commencé la croisière côtière en Corsaire, Cap Horn, etc... J'en connais qui ont acquis un Triton, "grosse unité", qui permettait d'oser traverser sur la Corse !
Il est certain que Tabarly a donné l'élan à plein de gens pour démarrer le bateau, pas pour faire de la compétition forcément, mais pour passer des vacances autrement.
- H2oh!
Re: Tabarly
Dim 18 Mai 2014 - 21:56
Carrément un héros! Sur une photo dans le post plus haut, il m'a semblé reconnaitre the initials BB ! je voyais pas bien le rapport mais c'est sûrement la starattitude!
@abousimbelle: à voir son avatar Romu est poilu comme un boeuf et fort comme un singe! pas mal pour un bélier mais bon c'est le génie de l'histoire!
@abousimbelle: à voir son avatar Romu est poilu comme un boeuf et fort comme un singe! pas mal pour un bélier mais bon c'est le génie de l'histoire!
- walkabout
Re: Tabarly
Dim 25 Mai 2014 - 18:11
Spécial dédicace pour Flora,
Du Triangle atlantique à la Transat 1976 :
1H22 de Tabarly et de ses équipiers (des petits jeunes nommés Eric Loizeau ou Pierre Lenormand) le plus souvent en maillot de bain, voire....:
Et les slips de Tabarloche, question sexy......un peu de tenue mesdames.
Un peu bourru le chef, pas toujours bien luné, mais ça avait l'air bien sympa l'ambiance à bord de Pen Duick VI.
Fallait juste aimer la couture
Du Triangle atlantique à la Transat 1976 :
1H22 de Tabarly et de ses équipiers (des petits jeunes nommés Eric Loizeau ou Pierre Lenormand) le plus souvent en maillot de bain, voire....:
Et les slips de Tabarloche, question sexy......un peu de tenue mesdames.
Un peu bourru le chef, pas toujours bien luné, mais ça avait l'air bien sympa l'ambiance à bord de Pen Duick VI.
Fallait juste aimer la couture
- arthur gordon
Re: Tabarly
Dim 25 Mai 2014 - 18:34
Voilà une bonne occasion de voir ce film. Mes a priori sur Ricou vont-ils évoluer ?
- jpla
Re: Tabarly
Dim 25 Mai 2014 - 21:47
H2oh! a écrit:@Flora: je n'arrive à voir tes photos (pages scannées) elles sont tronquées sur mon ordi et si je réduis la taille de l'écran , j'ai la totalité mais n'arrive plus à lire! misère misère!
La première fait photo fait 800 points de largeur.
C'est un peu trop pour une lecture directe (sans manipulation, ouverture de l'image dans une page tierce, sur le site de l'hébergeur d'image, etc).
Pour anticiper ce genre de souci, je pense qu'il est utile de publier des images de 640 points max.
Pour 640 points max de largeur, soit :
- Redimensionner l'image, sur son ordi, AVANT la publication ; 1000 logiciels/utilitaires peuvent faire ça,
- PENDANT la publication, préciser un paramètre de largeur ; chez l'hébergeur d'image tiers si vous utilisez, ou avec l'hébergeur par défaut du site Sillages.
Avec l'hébergeur Sillages (servimg.com), comme ça :
Par exemple.
- kobaya
Re: Tabarly
Lun 26 Mai 2014 - 11:28
Merci pour le documentaire Ca m'a a reporté pratiquement 40 ans en arrière (boudiou, que le temps passe vite ! ), à une époque où chaque mois je dévorais "Bateaux", suivant les exploits de "Pen Duick VI", bien sûr, mais aussi de "Guia", "Katsou" ou autre "Grand Louis" ...
Anecdote :
Après la transat de 76, je vais voir Tabarly dans un cinéma de Nantes, qui présente le film. J'ai alors un modeste Samouraï, en compagnie d'un copain propriétaire d'un Sylphe.
A la fin du film, le copain pose une question à Tabarly sur la plaisance, alors en plein essor.
"Pépé" répond que pour lui, la plaisance n'est pas vraiment un sport. Hors des manœuvres physiques que nécessitent un grand bateau, il s'agit uniquement d'une activité de loisir. Et qu'en dessous de 13 m, point de salut..
Teigneux, le copain m'a entraîné à choper Tabarly sur le trottoir, à la fin de la séance, pour lui demander de préciser sa pensée.
La conversation s'est donc un peu prolongée. Et Tabarly n'a pu que confirmer ce qu'il avait déjà dit : seul un gros voilier demande des efforts et des attentions dignes d'un vrai marin.
j'ai parfaitement compris le message, et toute la différence qu'il pouvait exister entre des plaisanciers du dimanche, et un sportif de haut niveau.
Le copain était reparti quelque peu dépité ...
PS dans le film, on voit que sous spi, à des vitesses frôlant les 15 nœuds au portant, le bateau partant en roulis rythmique, personne ne porte de harnais pour manœuvrer.
Ceci correspondait certainement à la philosophie de Tabarly, qui disait qu'il "préférait passer un mauvais quart d'heure que de s'emmerder toute une vie avec un harnais.."
Anecdote :
Après la transat de 76, je vais voir Tabarly dans un cinéma de Nantes, qui présente le film. J'ai alors un modeste Samouraï, en compagnie d'un copain propriétaire d'un Sylphe.
A la fin du film, le copain pose une question à Tabarly sur la plaisance, alors en plein essor.
"Pépé" répond que pour lui, la plaisance n'est pas vraiment un sport. Hors des manœuvres physiques que nécessitent un grand bateau, il s'agit uniquement d'une activité de loisir. Et qu'en dessous de 13 m, point de salut..
Teigneux, le copain m'a entraîné à choper Tabarly sur le trottoir, à la fin de la séance, pour lui demander de préciser sa pensée.
La conversation s'est donc un peu prolongée. Et Tabarly n'a pu que confirmer ce qu'il avait déjà dit : seul un gros voilier demande des efforts et des attentions dignes d'un vrai marin.
j'ai parfaitement compris le message, et toute la différence qu'il pouvait exister entre des plaisanciers du dimanche, et un sportif de haut niveau.
Le copain était reparti quelque peu dépité ...
PS dans le film, on voit que sous spi, à des vitesses frôlant les 15 nœuds au portant, le bateau partant en roulis rythmique, personne ne porte de harnais pour manœuvrer.
Ceci correspondait certainement à la philosophie de Tabarly, qui disait qu'il "préférait passer un mauvais quart d'heure que de s'emmerder toute une vie avec un harnais.."
- walkabout
Re: Tabarly
Lun 26 Mai 2014 - 12:48
Tant qu'il était célibataire, les choix de sécurité à bord de Tabarly n'engageaient que lui. C'était un choix personnel à mon avis respectable.Kobaya a écrit:Ceci correspondait certainement à la philosophie de Tabarly, qui disait qu'il "préférait passer un mauvais quart d'heure que de s'emmerder toute une vie avec un harnais.."
Père de famille, ça me va moins. Si il avait pris le temps de demander son avis à sa fille, elle n'aurait peut être pas été du même avis.
- walkabout
Re: Tabarly
Lun 26 Mai 2014 - 13:26
Le culte de l'effort physique était récurent chez Tabarly. On le voit dans le film que j'ai posté.
Petites séances de culture physique sur le pont dès fois que Pen Duick VI ne soit pas assez physique....
Pas étonnant donc qu'il mette à 13m la taille minimum pour se colleter un bateau de course, et être un vrai marin, à l'époque.
- Sauf qu'en matière de compétition c'est celui qui gagne qui à raison...
- Sauf que l'histoire de la course au large était en marche et qu'en 1978 un "pas bateau de course" de 11, 60m, une petite araignée jaune menée par un "pas vrai marin" taillé à coups de hache dans un bâton de sucette va sonner le glas des grands monos en gagnant devant un bateau preque deux fois plus grand que lui.
http://www.ina.fr/video/I10140610
Dommage que ce soit tombé sur Malinowski.
Ps: Je n'ai pas trouvé la façon d'insérer directement la vidéo. J'ai essayé en faisant comme pour les images, mais ça ne marche pas.
Ô grand Romu des Alpages et des Mers, peux tu nous enseigner le moyen d'insérer des images qui bougent non issues de YT ou de DM?
Et en attendant si tu pouvais faire quelque chose pour que ces 98 secondes d'anthologie apparissent directement sur leposte post. tu confirmerais ton rôle de bienfaiteur de l'humanité (on se tait, les brebis)!
Petites séances de culture physique sur le pont dès fois que Pen Duick VI ne soit pas assez physique....
Pas étonnant donc qu'il mette à 13m la taille minimum pour se colleter un bateau de course, et être un vrai marin, à l'époque.
- Sauf qu'en matière de compétition c'est celui qui gagne qui à raison...
- Sauf que l'histoire de la course au large était en marche et qu'en 1978 un "pas bateau de course" de 11, 60m, une petite araignée jaune menée par un "pas vrai marin" taillé à coups de hache dans un bâton de sucette va sonner le glas des grands monos en gagnant devant un bateau preque deux fois plus grand que lui.
http://www.ina.fr/video/I10140610
Dommage que ce soit tombé sur Malinowski.
Ps: Je n'ai pas trouvé la façon d'insérer directement la vidéo. J'ai essayé en faisant comme pour les images, mais ça ne marche pas.
Ô grand Romu des Alpages et des Mers, peux tu nous enseigner le moyen d'insérer des images qui bougent non issues de YT ou de DM?
Et en attendant si tu pouvais faire quelque chose pour que ces 98 secondes d'anthologie apparissent directement sur le
- kobaya
ce qu'en pense son frère..
Lun 26 Mai 2014 - 13:40
«L'accident qui est arrivé à Eric peut arriver à n'importe quel marin», a déclaré hier son frère Patrick, qui a évoqué la possibilité d' «une faute d'inattention» à l'origine du drame.
«C'était mon frère et j'ai du mal à comprendre que je ne vais plus le revoir et qu'il a disparu en mer», a-t-il déclaré.
«C'était un très grand marin et un homme droit», a-t-il dit plus tard.
Patrick Tabarly, qui a souvent navigué avec son frère, a expliqué qu'il ne connaissait pas tout à fait le scénario du drame : «Je pense que c'est la corne, le bout de bois qui est au bout de la grand-voile, qui l'aurait déséquilibré et fait tomber à l'eau. Il avait pourtant l'habitude de toutes ces manuvreslà, mais c'est peut-être une faute d'inattention». «Eric ne s'attachait pas, c'était sa façon de naviguer», a expliqué Patrick Tabarly. Pour Eric, «c'était une certaine contrainte, la sécurité, mais il y faisait quand même attention ; surtout que c'était un marin d'expérience. Là, c'est un problème qui peut arriver à n'importe quel marin, c'est de tomber à l'eau», a-t-il dit.
A propos du temps écoulé avant que les secours soient avertis, Patrick Tabarly a estimé que c'était «beaucoup trop long». «Mais, a-t-il expliqué, c'était aussi la façon de naviguer de mon frère, il faut le comprendre ; il n'aimait pas la radio, il n'aimait pas les bruits extérieurs. Lui, ce qu'il aimait, c'était de vivre en osmose avec son bateau, tranquille sur l'océan. C'est évident qu'il n'a pas mis toutes les chances de son côté pour être récupéré, mais il ne faut pas lui en vouloir, c'était son style de vie. Il est mort en pleine forme, j'ai gardé une image extraordinaire de lui», a-t-il conclu.
(La Dépêche.fr)
«C'était mon frère et j'ai du mal à comprendre que je ne vais plus le revoir et qu'il a disparu en mer», a-t-il déclaré.
«C'était un très grand marin et un homme droit», a-t-il dit plus tard.
Patrick Tabarly, qui a souvent navigué avec son frère, a expliqué qu'il ne connaissait pas tout à fait le scénario du drame : «Je pense que c'est la corne, le bout de bois qui est au bout de la grand-voile, qui l'aurait déséquilibré et fait tomber à l'eau. Il avait pourtant l'habitude de toutes ces manuvreslà, mais c'est peut-être une faute d'inattention». «Eric ne s'attachait pas, c'était sa façon de naviguer», a expliqué Patrick Tabarly. Pour Eric, «c'était une certaine contrainte, la sécurité, mais il y faisait quand même attention ; surtout que c'était un marin d'expérience. Là, c'est un problème qui peut arriver à n'importe quel marin, c'est de tomber à l'eau», a-t-il dit.
A propos du temps écoulé avant que les secours soient avertis, Patrick Tabarly a estimé que c'était «beaucoup trop long». «Mais, a-t-il expliqué, c'était aussi la façon de naviguer de mon frère, il faut le comprendre ; il n'aimait pas la radio, il n'aimait pas les bruits extérieurs. Lui, ce qu'il aimait, c'était de vivre en osmose avec son bateau, tranquille sur l'océan. C'est évident qu'il n'a pas mis toutes les chances de son côté pour être récupéré, mais il ne faut pas lui en vouloir, c'était son style de vie. Il est mort en pleine forme, j'ai gardé une image extraordinaire de lui», a-t-il conclu.
(La Dépêche.fr)
- Flora;)
Re: Tabarly
Mar 27 Mai 2014 - 18:21
OK je vais essayer d'y penser à l'avenir !jpla a écrit:H2oh! a écrit:@Flora: je n'arrive à voir tes photos (pages scannées) elles sont tronquées sur mon ordi et si je réduis la taille de l'écran , j'ai la totalité mais n'arrive plus à lire! misère misère!
La première fait photo fait 800 points de largeur.
C'est un peu trop pour une lecture directe (sans manipulation, ouverture de l'image dans une page tierce, sur le site de l'hébergeur d'image, etc).
Pour anticiper ce genre de souci, je pense qu'il est utile de publier des images de 640 points max.
Pour 640 points max de largeur, soit :
- Redimensionner l'image, sur son ordi, AVANT la publication ; 1000 logiciels/utilitaires peuvent faire ça,
- PENDANT la publication, préciser un paramètre de largeur ; chez l'hébergeur d'image tiers si vous utilisez, ou avec l'hébergeur par défaut du site Sillages.
Avec l'hébergeur Sillages (servimg.com), comme ça :
Par exemple.
- Flora;)
Re: Tabarly
Mar 27 Mai 2014 - 18:28
Tabarly avait fait une tournée de conférences à la suite de la transat de 76.
Quand il est passé à Toulouse, j'ai enregistré les questions/réponses et j'en ai fait une pige pour Loisirs Nautiques, je ne sais plus quel numéro et je l'ai perdu.
Quelqu'un l'aurait-il, ça s'appelait :
"100 questions à Tabarly"
Quand il est passé à Toulouse, j'ai enregistré les questions/réponses et j'en ai fait une pige pour Loisirs Nautiques, je ne sais plus quel numéro et je l'ai perdu.
Quelqu'un l'aurait-il, ça s'appelait :
"100 questions à Tabarly"
- arthur gordon
Re: Tabarly
Mar 27 Mai 2014 - 19:36
Dommage pour la bande magnétique aussi ! korétupu enfer ?!
- Flora;)
Re: Tabarly
Mar 27 Mai 2014 - 20:10
Après tout ce temps, m'étonnerait que ce soit audible...
Dans un carton quelque part !
J'avais retranscrit fidèlement, je suis sténo-dactylo, entre autres compétences !
Dans un carton quelque part !
J'avais retranscrit fidèlement, je suis sténo-dactylo, entre autres compétences !
- kobaya
une ancienne de "Loisirs Nautiques" ?
Mar 27 Mai 2014 - 20:16
Ma revue préférée dans les années 70 !
Gérard Legrand... Georges Hervo... Christian Navis..
Tous ces noms doivent te parler, alors ?
Gérard Legrand... Georges Hervo... Christian Navis..
Tous ces noms doivent te parler, alors ?
- Flora;)
Re: Tabarly
Mar 27 Mai 2014 - 20:59
Oui, mais je n'étais que pigiste, "La rubrique de l'équipière", que je partageais avec Michka.
Je signais de mon prénom.
J'ai mis certains articles skannés sur mon blog, mais ils sont hors ligne en ce moment, rattachés au forum d'en face.
Je signais de mon prénom.
J'ai mis certains articles skannés sur mon blog, mais ils sont hors ligne en ce moment, rattachés au forum d'en face.
- jpla
Re: Tabarly
Mar 27 Mai 2014 - 23:03
Flora;) a écrit:Dans un carton quelque part !
Perso, lorsque je cherche quelque chose dans un carton, je trouve.
Et en prime, j'offre le champ !
- Flora;)
Re: Tabarly
Mer 28 Mai 2014 - 9:36
@jpla
Moi c'est le 'ti punch de "12 ans d'âge"...
même si je trouve pas le carton.
Na.
Moi c'est le 'ti punch de "12 ans d'âge"...
même si je trouve pas le carton.
Na.
- elpeyo
Re: Tabarly
Ven 30 Mai 2014 - 20:30
Euh, une question littéraire pour changer:
Si tu as ton poids lu,
est ce que ta barre lit ?
Si tu as ton poids lu,
est ce que ta barre lit ?
- Flora;)
La saga de Pen Duick II...
Sam 31 Mai 2014 - 7:08
@elpeyo
----------
Bel article sur "Bateaux" ce matin, que je viens vous faire partager :
"Au commencement de tout, il y a Costantini de La Trinité-sur-Mer, un des précurseurs de la construction en contre plaqué marine permettant de gagner un poids notable. C’est ainsi qu’Éric Tabarly choisit en 1962 un bateau de ce chantier qui avait accompagné la reconstruction du Pen Duick, vénérable Fife et premier du nom. Le Margilic V de la série des Tarann mesurait 8 m à la flottaison et 9,65 m hors tout. Dès ses premiers entraînements au printemps 1963, le marin comprit qu’il pouvait mener en solitaire un bateau plus grand. Le Tarann fut mis à la vente et un bateau, du même type, mais cette fois un prototype 2 m plus long à la flottaison (13,60 m hors tout), vit le jour grâce au soutien d’un ami. Construit à marche forcée, Pen Duick II faillit bien ne pas arriver à temps à Plymouth pour le départ de La Transat fin mai 1964…
ON CONNAÎT LA SUITE. Newport, le 19 juin 1964 : l’avance d’Éric sur Sir Francis Chichester (près de trois jours) valide les grandes options. Léger mais puissant, gréement ramassé, sciemment (un poil trop) sous toilé donc efficace au près contre les forts vents d’ouest, Pen Duick II supplante les voiliers de son temps. Durant sa carrière avec Éric, jusqu’à sa cession en 1967, le ketch originel va subir des métamorphoses (voir encadré). Mais, se souvient Victor Tonnerre, complice et voilier attitré, dès son retour de la Transat, Éric regrette d’avoir vu « juste » en matière de gréement. « J’aurais pu tenir avec 1,50 m de plus ». Le début d’une surenchère. Pen Duick II est aujourd’hui redevenu conforme à l’original. Ou presque, nous allons le découvrir…"
A suivre.
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Bel article sur "Bateaux" ce matin, que je viens vous faire partager :
"Au commencement de tout, il y a Costantini de La Trinité-sur-Mer, un des précurseurs de la construction en contre plaqué marine permettant de gagner un poids notable. C’est ainsi qu’Éric Tabarly choisit en 1962 un bateau de ce chantier qui avait accompagné la reconstruction du Pen Duick, vénérable Fife et premier du nom. Le Margilic V de la série des Tarann mesurait 8 m à la flottaison et 9,65 m hors tout. Dès ses premiers entraînements au printemps 1963, le marin comprit qu’il pouvait mener en solitaire un bateau plus grand. Le Tarann fut mis à la vente et un bateau, du même type, mais cette fois un prototype 2 m plus long à la flottaison (13,60 m hors tout), vit le jour grâce au soutien d’un ami. Construit à marche forcée, Pen Duick II faillit bien ne pas arriver à temps à Plymouth pour le départ de La Transat fin mai 1964…
ON CONNAÎT LA SUITE. Newport, le 19 juin 1964 : l’avance d’Éric sur Sir Francis Chichester (près de trois jours) valide les grandes options. Léger mais puissant, gréement ramassé, sciemment (un poil trop) sous toilé donc efficace au près contre les forts vents d’ouest, Pen Duick II supplante les voiliers de son temps. Durant sa carrière avec Éric, jusqu’à sa cession en 1967, le ketch originel va subir des métamorphoses (voir encadré). Mais, se souvient Victor Tonnerre, complice et voilier attitré, dès son retour de la Transat, Éric regrette d’avoir vu « juste » en matière de gréement. « J’aurais pu tenir avec 1,50 m de plus ». Le début d’une surenchère. Pen Duick II est aujourd’hui redevenu conforme à l’original. Ou presque, nous allons le découvrir…"
A suivre.
- Flora;)
Saga Pen Duick II, suite
Sam 31 Mai 2014 - 9:10
Hauteur sous barrots : 1,55 m (parfait pour moi !)
Pas de moteur à l'origine...
Suite de l'article signé Patrice Carpentier.
"POUR L’HEURE,TOUT DESSUS – yankee et trinquette de brise – Pen Duick II file à plus de 7 nœuds au près serré dans la baie de Quiberon. « Il est extra ce bateau » : Michel Vanek savoure son plaisir devant la table à
carte format grand aigle. Embauché, après la victoire historique de 1964, pour servir Pen Duick II (en guise de service national), Michel, fin barreur taillé en bahut breton, évolue à son aise sous des barrots si bas (1,55 m). Au virement, salué par le claquement des voiles et le chahut des poulies sur le pont, il bascule l’immense plateau vernis. « C’est une invention d’Éric, cette table à cardans ». Se retournant vers l’arrière, il observe : « Dommage qu’il ait fallu décaler la descente pour installer le moteur ». Et oui, sur Pen Duick II tout se passait auparavant à la voile, même les prises de corps-mort. Le moteur à poste est une concession indispensable au nouvel usage pédagogique du bateau, sous la houlette de son skipper attitré, David Alexandre, qui nous accompagne. À l’arrière, de part et d’autre, trône une grande couchette. La cuisine, en vis-à-vis de la table à carte, ne manque pas de rangements, comme d’ailleurs le reste du bord. Le carré de bonne dimension possède une couchette surélevée le long du bordé qui laisse voir la structure métallique. Plus en avant au-delà du cabinet wc-toilettes (quand même !) on accède à la voilerie, généreusement pourvue, comme sur les Pen Duick en général, en raison du goût immodéré de Tabarly pour les abondantes combinaisons de voiles. À ce sujet, Michel livre une anecdote qui ne figure a priori dans aucun livre. « Un jour de régate aux Bermudes, le bateau portait un mur de toile. Alain Gliksman (journaliste navigateur) est sorti sur le pont avec un bambou surmonté d’un pennon pour matérialiser l’écoulement de l’air entre les voiles. Par endroits, le pennon avait triste mine. Éric a acquiescé et fait descendre une voile superflue : on a gagné un demi-nœud ! ». Histoire qui en rappelle une autre, à bord de Pen Duick VI, cette fois : par gros vent au près, la drisse rompt, la grand-voile s’affale toute seule. Et le speedo grimpe aussitôt ! La réputation de « torcheur » de toile d’Éric n’était pas une légende !
SANS FORCÉMENT DE RAPPORT DE CAUSE À EFFET, Pen Duick II portait deux spis, un sur chaque mât, quand la mèche de safran a cassé dans la course Les Bermudes-Copenhague. « On a établi une barre de fortune à l’aide d’un tangon et de planchers » raconte Michel. La coque noire a trouvé refuge à Saint-Pierre et Miquelon après un atterrissage d’anthologie par une brume épaisse. Gérard Petipas, en charge de la navigation alors, se souvient de l’épisode : « à défaut de carte, nous avions reconstitué un schéma en s’aidant du livre des feux et d’une carte de Belle-île que nous avions sous la main et qui se trouve être à la même latitude ! » Durant cette escale « technique » à Saint-Pierre, un nouveau safran est monté derrière un aileron (bustle) en remplacement du safran suspendu originel. David Alexandre, actuel skipper veillant sur Pen Duick II comme sur la prunelle de ses yeux, a bien tenté, plus tard, de revenir à l’original. Mais à cause de la proximité de l’hélice du moteur désormais à poste, le bateau partait d’un côté ou de l’autre à peine la barre lâchée. Du coup, David est revenu à l’option bustle. En conséquence, la barre est aujourd’hui plus dure, ce que regrettent Michel et les autres, mais au moins le bateau va droit au près. De deux maux…"
Pas de moteur à l'origine...
Suite de l'article signé Patrice Carpentier.
"POUR L’HEURE,TOUT DESSUS – yankee et trinquette de brise – Pen Duick II file à plus de 7 nœuds au près serré dans la baie de Quiberon. « Il est extra ce bateau » : Michel Vanek savoure son plaisir devant la table à
carte format grand aigle. Embauché, après la victoire historique de 1964, pour servir Pen Duick II (en guise de service national), Michel, fin barreur taillé en bahut breton, évolue à son aise sous des barrots si bas (1,55 m). Au virement, salué par le claquement des voiles et le chahut des poulies sur le pont, il bascule l’immense plateau vernis. « C’est une invention d’Éric, cette table à cardans ». Se retournant vers l’arrière, il observe : « Dommage qu’il ait fallu décaler la descente pour installer le moteur ». Et oui, sur Pen Duick II tout se passait auparavant à la voile, même les prises de corps-mort. Le moteur à poste est une concession indispensable au nouvel usage pédagogique du bateau, sous la houlette de son skipper attitré, David Alexandre, qui nous accompagne. À l’arrière, de part et d’autre, trône une grande couchette. La cuisine, en vis-à-vis de la table à carte, ne manque pas de rangements, comme d’ailleurs le reste du bord. Le carré de bonne dimension possède une couchette surélevée le long du bordé qui laisse voir la structure métallique. Plus en avant au-delà du cabinet wc-toilettes (quand même !) on accède à la voilerie, généreusement pourvue, comme sur les Pen Duick en général, en raison du goût immodéré de Tabarly pour les abondantes combinaisons de voiles. À ce sujet, Michel livre une anecdote qui ne figure a priori dans aucun livre. « Un jour de régate aux Bermudes, le bateau portait un mur de toile. Alain Gliksman (journaliste navigateur) est sorti sur le pont avec un bambou surmonté d’un pennon pour matérialiser l’écoulement de l’air entre les voiles. Par endroits, le pennon avait triste mine. Éric a acquiescé et fait descendre une voile superflue : on a gagné un demi-nœud ! ». Histoire qui en rappelle une autre, à bord de Pen Duick VI, cette fois : par gros vent au près, la drisse rompt, la grand-voile s’affale toute seule. Et le speedo grimpe aussitôt ! La réputation de « torcheur » de toile d’Éric n’était pas une légende !
SANS FORCÉMENT DE RAPPORT DE CAUSE À EFFET, Pen Duick II portait deux spis, un sur chaque mât, quand la mèche de safran a cassé dans la course Les Bermudes-Copenhague. « On a établi une barre de fortune à l’aide d’un tangon et de planchers » raconte Michel. La coque noire a trouvé refuge à Saint-Pierre et Miquelon après un atterrissage d’anthologie par une brume épaisse. Gérard Petipas, en charge de la navigation alors, se souvient de l’épisode : « à défaut de carte, nous avions reconstitué un schéma en s’aidant du livre des feux et d’une carte de Belle-île que nous avions sous la main et qui se trouve être à la même latitude ! » Durant cette escale « technique » à Saint-Pierre, un nouveau safran est monté derrière un aileron (bustle) en remplacement du safran suspendu originel. David Alexandre, actuel skipper veillant sur Pen Duick II comme sur la prunelle de ses yeux, a bien tenté, plus tard, de revenir à l’original. Mais à cause de la proximité de l’hélice du moteur désormais à poste, le bateau partait d’un côté ou de l’autre à peine la barre lâchée. Du coup, David est revenu à l’option bustle. En conséquence, la barre est aujourd’hui plus dure, ce que regrettent Michel et les autres, mais au moins le bateau va droit au près. De deux maux…"
- jpla
Re: Tabarly
Sam 31 Mai 2014 - 9:31
Flora;) a écrit: ... les grandes options. Léger mais puissant, gréement ramassé, sciemment (un poil trop) sous toilé donc efficace au près contre les forts vents d’ouest...
C'est pile ça l'architecture navale.
Ou l'adaptation des options au programme du navire.
Aujourd'hui, si je veux construire un bateau qui gagne dans le vent dans la brise je choisi de supprimer l'anémo en tête de mât, le génois sur enrouleur, le radar et surtout son radôme, la capote, le bimini, le portique, les panneaux solaires, l'éolienne.
Quelques autres choses à faire encore pour le résultat attendu.
Pour un bateau confortable au mouillage, au port, enfin un bateau où l'équipage, enfin les invités, vont pouvoir poursuivre l'exercice de leur libido comme à terre, je place une cabine dans la pointe avant et l'autre à l'arrière du cockpit.
Pour un bateau confortable en mer, je supprime la cabine dans la pointe avant.
Décider.
C'est passionnant à faire.
Non ?
- kobaya
pas étonnant
Sam 31 Mai 2014 - 12:01
"Torcher" n'est pas toujours synonyme de vitesse, la preuve.Flora;) a écrit:». Histoire qui en rappelle une autre, à bord de Pen Duick VI, cette fois : par gros vent au près, la drisse rompt, la grand-voile s’affale toute seule. Et le speedo grimpe aussitôt ! La réputation de « torcheur » de toile d’Éric n’était pas une légende !
Et surtout de confort en mer.
Un copain qui a un Galápagos, ketch de 13 m, envoie rarement son artimon. Il se sert donc de son bateau comme d'un sloop/côtre (il a aussi une trinquette).
Lors d'une sortie, le bateau pour une fois portait tout dessus : yankee, trinquette, GV et artimon. La brise était conséquente, un bon force 5. Supportable pour le bateau, mais gité presque jusqu'au plat-bord, avec une barre qui demandait de l'angle.
Je lui ai alors suggéré d'affaler complètement la GV, pour ne marcher que sous voiles d'avant et artimon.
Résultat : nous n'avons pratiquement rien perdu en vitesse, le bateau s'est redressé (nettement plus confortable), et la barre est redevenue neutre...
C'est une configuration que j'employais souvent avec mon Endurance 35
- Vito _/)
Re: Tabarly
Sam 31 Mai 2014 - 12:23
Adlard-Coles dit le plus grand bien de son yawl Cohoe II dans cette configuration :
" Par fort vent, ma femme et moi ne prenions jamais de ris : nous nous contentions d'amener la grand-voile. "
" Par fort vent, ma femme et moi ne prenions jamais de ris : nous nous contentions d'amener la grand-voile. "
- GG
Re: Tabarly
Sam 31 Mai 2014 - 18:28
Juste un petit complément dans un sujet ou je ne suis pas intervenu.jpla a écrit:
Aujourd'hui, si je veux construire un bateau qui gagne dans le vent dans la brise je choisi de supprimer l'anémo en tête de mât, le génois sur enrouleur, le radar et surtout son radôme, la capote, le bimini, le portique, les panneaux solaires, l'éolienne.
Quelques autres choses à faire encore pour le résultat attendu.
Pour gagner en aérodynamisme au près sur un bateau, tout ce que tu dis est bien, mais il reste un détail.
Acheter pour l'équipage des casquettes " HELLY HANSEN " ( pub gratuite )
ce sont les seules à être étudiées en soufflerie pour être aérodynamique.
On a vu des régates perdues pour moins que ça, et des équipiers coupables se faire débarquer manu-militari pour manquement aux consignes du bord
Non, vraiment, pour être un peu sérieux, si tu veux apprendre à naviguer au près, viens en Bretagne.
Ici, généralement on sort le matin avec le vent dans le Pif et on rentre le soir, dans le même port, avec toujours le vent dans le Pif, va comprendre . . . .
- GG
Re: Tabarly
Dim 1 Juin 2014 - 8:22
Oui, mais j'aime bien souvent dire n'importe quoi et encore plus souvent son contraireFlora;) a écrit:@GG
Ben tu pars dans la mauvaise direction...
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